Liposculpture: silhouette sur mesure (lipofilling + liposuccion)

par | 10 janvier 2022

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : avis-expert-esthetique

Extrait de l’article paru dans le magazine PERFECT BEAUTY de SEPTEMBRE 2011

« Bien que je suive un régime alimentaire à la lettre et  fasse du sport, je ne réussis pas à perdre mes bourrelets ! »

« j’ai perdu 5 kg mais mon ventre est toujours le même je ne vois aucune différence »

« Je fais 4 h de sport par semaine et suis au régime depuis 5 mois, j’ai perdu 7 kg, mon visage est creux, j’ai perdu mes seins et mes fesses sont toujours aussi grosses, je suis désespérée ! »

Ces témoignages de la part de mes patientes sont les plus fréquents et représentent très bien les limites des régimes et de la pratique du sport dans le modelage de la silhouette «  sur mesure ».
En effet, la perte de poids n’est pas obtenue sur les zones souhaitées et les surcharges graisseuses localisées sont indélogeables malgré tous ces efforts.

► la liposculpture, une solution efficace et durable

La Liposculpture associe 2 opérations de chirurgie esthétique qui sont:

  •  la lipoaspiration (appelée aussi liposuccion)
  • et le lipofilling, intervention consistant à extraire un excès de graisse sur le corps au niveau d’une zone disgracieuse pour la ré-injecter sur une autre zone

Cas pratique :

Une patiente souhaite se débarrasser d’une culotte de cheval prononcée et qui se aimerait remédier à un problème de seins trop petits ainsi que des fesses plates.
→ Une liposuccion ciblée permet de supprimer définitivement la culotte de cheval – la graisse en excès ainsi extraite est ensuite injectée à la fois dans les seins de la patiente, afin d’en augmenter le volume ainsi que dans ses fesses pour  leur donner une forme plus rebondie.

La liposculpture est une technique plus évoluée que la simple liposuccion et plus complète pour dessiner une silhouette harmonieuse et globale.

► Genèse de la liposculpture

Parce que chaque femme possède sa propre morphologie, l’étude de l’esthétique de la silhouette doit impérativement prendre ce paramètre en considération.
La forme du corps est définie génétiquement et hormonalement, alors que la répartition de la graisse dans le corps et la silhouette est déterminée soit par les facteurs héréditaires, soit par la stimulation hormonale.

  • Chez les hommes, par exemple, les excès de graisse graisseuse est le plus souvent localisés sur le ventre
  • Chez les femmes, ils se concentrent au niveau des membres inférieurs (fesses, culotte de cheval, cuisses, genoux, ventre)

Les régimes et le sport permettent d’obtenir une perte de poids globale, répartie sur l’ensemble de la silhouette – et non de cibler sur une zone précise du corps où l’amaigrissement est souhaité !
Ainsi, les rapports et proportions anatomiques entre torse, ventre, cuisse, sein et autres zones du corps humain restent identiques. Ainsi, si une patiente présentant une surcharge graisseuse au niveau du ventre et suit un régime, les proportions resteront toujours les mêmes – et si elle interrompt ce régime, la reprise de poids se localisera d’autant plus sur la zone du ventre.

La liposuccion est la seule solution pour supprimer définitivement les amas graisseux localisés.
Mise au point, en 1982 par le Dr Yves-Gérard Illouz, la lipoaspiration (ou liposuccion) est l’intervention de chirurgie esthétique et plastique la plus pratiquée dans le monde. Depuis les années 80, cette méthode a connu diverses innovations et améliorations.

Parmi les plus importantes, c’est la «  tumescence » qui sera la plus marquante, elle consiste à infiltrer les tissus d’une quantité importante de solution physiologique mélangée à un anesthésiant adrénaliné permettant une réduction des saignements et, par conséquent, une diminution des risques de transfusion.

Également, ces dernières années, des améliorations techniques ont émergé, comme la diminution du diamètre des canules, aujourd’hui beaucoup plus fines, à l’utilisation des sondes à pointe laser pour pratiquer la lipolyse laser.

Bien que ces évolutions techniques soient déterminantes, c’est avant tout la curiosité scientifique des chirurgiens esthétiques et leur vision plus moderne des interventions classique et de base qui  vont permettre une totale révolution dans le monde de la liposuccion. En effet, aujourd’hui le chirurgien esthétique ne se contente pas de traiter localement la disgrâce pondérale mais il apporte une vision plus globale dans les formes et les proportions, afin d’obtenir une harmonie de la silhouette dans son ensemble.

C’est pourquoi, le terme lipoaspiration ou lipoaspiration tend à disparaître pour laisser place à la liposculpture : il ne s’agit plus d’aspirer le simple amas graisseux mais bien de modeler la silhouette, en utilisant la technique de « transfert de graisse autologue », plus connue sous le nom de lipofilling.

► Principe du lipofilling

Le lipofilling permet de ré-injecter une zone corporelle bien précise (seins, fesses et visage) de façon à créer une silhouette plus harmonieuse et plus séduisante. Au vu de mon expérience chirurgicale, l’association liposculpture + lipofilling concerne 80% de mes patients et patientes.

  • L’exemple classique est celui d’une jeune femme qui, à la suite de plusieurs régimes s’est présentée en consultation désespérée et frustrée, se plaignant d’avoir de grosses cuisses, une culotte de cheval ainsi qu’un gros fessier.
    A la suite de l’examen médical lors de la consultation, les choses sont bien différentes …
    La patiente présentait en effet une concavité sur la région latérale des fessiers associant un léger amas de graisse sur la région trochantérienne. Le résultat postopératoire donne une culotte de cheval qui a disparu tandis que la zone des fesses apparaît plus rebondie.
  • Autre exemple souvent rencontré dans le cadre de mes consultations: une patiente convaincue d’avoir un ventre et les fesses trop volumineux, présentait au contraire, des fesses presque parfaites avec certes, il est vrai, un excès de peau et de graisse au niveau du ventre.
    Son insatisfaction est en fait liée à la présence d’un excès cutané et graisseux, concentré au niveau du dos qui gâchait l’harmonie des courbes se situant au début de la cambrure des fesses et le bas du dos.
    Suite l’intervention, la vue de ces courbes n’est plus entravée par cet excès de graisse localisé et les formes sont ainsi mieux mises en valeur.

En conclusion, je dirais que la réelle difficulté de la lipostructure est de convaincre mes patientes que leur excès de graisse localisé est en fait un avantage à exploiter pour redessiner leur silhouette car elle permet de transférer cette graisse en excès dans une autre zone à embellir (augmentation des fesses, des seins voir du visage grâce au lipofilling).

 » Enfin, alors qu’hier mes patientes me demandaient « Docteur Montoneri, merci de m’aspirer un maximum de cette graisse que je ne serai voir » – Aujourd’hui, elles ont évolué et me confient « Faites bon usage de ma graisse ».

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